Les
Carburants

   
Des normes plus sévères pour un air plus
pur { Les appareils
de climatisation des véhicules automobiles accroissent la dépense
énergétique de 15%}
En 30 ans, le niveau de pollution automobile a
été pratiquement divisé par cent. Un progrès énorme pour la qualité de
l'air que nous respirons, et par conséquent pour notre santé. Les
efforts conjugués des constructeurs, qui ont fait évoluer de façon
considérable les technologies moteur, et des pétroliers qui ont
amélioré leur offre produit, ont permis d'abaisser les quantités
d'émissions polluantes des véhicules à des niveaux extrêmement
faibles. La directive européenne 98/70, qui a programmé la disparition
du plomb dans le super le 1er janvier 2000 impose également
l'évolution de la composition des carburants, avec le souci affiché
d'améliorer notre environnement.
C'est une des applications du programme Auto Oil 1. Ces "
spécifications environnementales " concernent les essences sans plomb
et le gazole, et sont appliquées (pour une première phase) depuis le
1er janvier 2000. Une seconde étape (Auto Oil 2) en 2005. Comme pour
le substitut du plombé, dans certains pays de l'Union, les pétroliers
anticipent les changements pour qu'à cette date les carburants
disponibles à la pompe soient conformes à la réglementation.
Réglementer la composition des carburants permet une meilleure
maîtrise des émissions de polluants (NOx, HC, CO, particules,..). Ces
nouvelles spécifications administratives, plus sévères, s'appliquent à
l'ensemble des opérateurs du raffinage. Tous les carburants distribués
au sein de l'Union Européenne, que ce soit dans un réseau de pétrolier
ou en grande surface, respecteront donc ces normes. Contraignantes et
coûteuses sur le plan industriel, elles permettront de réduire de
façon très sensible les émissions de polluants des véhicules du parc
automobile tout en favorisant le développement de nouvelles
technologies moins polluantes.
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On distingue quatre grandes familles
de carburants:
Super éthanol, quel avenir ? Depuis le 1er
janvier 2007 la distribution en France de superéthanol E85 est
ouverte au public. Les pompes se multiplient et les modèles « flexfuel »
bénéficient de « nombreux
avantages fiscaux ». Mais des doutes se font jour un peu partout : « les vertus
écologiques de cette
liqueur verte, ne seraient pas vraiment avérées »
le
sans-plomb -le
super-carburant -le
gazoll -le GPL
En dehors de leurs caractéristiques
physico-chimiques propres, ces carburants doivent, au sortir de la raffinerie
présenter un certain nombre de propriétés pour assurer le bon fonctionnement des
moteurs.

Le sans-plomb
Apparu en 1985 en Europe et généralisé
à partir de 1989 en France, le sans plomb est aujourd'hui l'essence de
référence.
Il
est obligatoire pour les véhicules essence équipés d'un pot catalytique. A
l'inverse, il n'est pas nécessaire d'avoir un véhicule catalysé pour utiliser
une essence sans plomb.
La plupart des
véhicules construits depuis juillet 1986 peuvent rouler au sans plomb.
Sur le marché français, il existe
deux sortes de sans plomb: le SP 95 et le SP 98.
Le SP 95-E10 se distingue quant à lui par une
teneur en bioéthanol de 10% (le SP 95 ne le précise pas, mais il contient
5% de bioéthanol. Il s'agit en réalité de SP 95-E5). Le SP 95-E10
entraîne une légère surconsommation de carburant (1 à 2%) mais présente
l'avantage d'être un peu plus économique à la pompe.
La France est actuellement l’un
des seuls pays européens à proposer une liste officielle des « engins à moteurs
essence » (voitures légères, camionnettes, motocyclettes) pouvant utiliser du
SP95-E10, carburant essence contenant jusqu’à 10 % de bioéthanol renouvelable
dans sa composition. Élaborée par la Direction générale de l’Énergie et du
Climat (DGEC) sous l’égide du Ministère de l’Écologie, du Développement durable
et de l’Énergie, celle-ci résulte d’un travail d’enquête menée auprès des
constructeurs français et étrangers commercialisant des véhicules en France.
"94% de
voitures compatibles
SP95-E10"
Aujourd’hui, près de 94 % du parc de voitures
essence en circulation est compatible au SP95-E10. Autant dire que la plupart
des automobilistes roulant à l’essence ont l’opportunité d’utiliser ce carburant
qui contient jusqu’à 10 % de bioéthanol, contribuant ainsi à l’utilisation d’une
énergie plus propre dans les transports. Côté constructeurs français, tous les
modèles Peugeot et Citroën mis en circulation à partir du 1er janvier 2000 sont
compatibles. Chez Renault, la compatibilité s’étend aux modèles mis en
circulation après le 1er juillet 1997 (à l’exception d’une douzaine de
références spécifiques mentionnées dans la liste officielle) ainsi qu’à la
totalité de la gamme Dacia. Côté marques étrangères, elles sont, pour la
plupart, prise en compte dans la liste officielle de compatibilité, à l’image de
Audi, BMW, Hyundai, Jaguar, Land Rover, Mini, Seat, Skoda, Volkswagen, Volvo…
Pour certaines marques, tous les modèles sont compatibles au SP95-E10 à partir
d’un millésime spécifié (1992 pour Hyundai, 1996 pour Land Rover, 2000 pour
Mini…). Pour les autres constructeurs, la liste prend soin de mentionner toutes
les exceptions, modèle par modèle, millésime par millésime, sachant que seule la
marque Daewoo ne propose aucun modèle compatible au SP95-E10.
Évolution générale des spécifications des essences sans plomb
Les essences européennes répondent tous à la
norme EN228.
Le soufre,est nocif
pour les pots catalytiques. En 2005, la teneur en soufre est 10 fois
inférieure à ce qu'elle était il y a quelques années.
1998
|
Spécifications |
2000
|
2005
|
0,05%
|
Teneur en soufre max |
0,015%
|
0,005%
|
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Le super-carburant
L’essence Super, un carburant au plomb aujourd’hui interdit
Ce type d’essence a été abandonné en 2000, car
il n’était plus compatible avec les pots catalytiques des nouveaux véhicules. Il
était également plus nocif pour l’environnement et l’homme. Aujourd’hui, seules
des essences Sans Plomb sont disponibles sur le marché.
La fin de
vie du super-carburant en France a ressemblé à une lente agonie. Sans cesse
condamné en raison d’une nocivité avérée pour l’homme et pour l’environnement,
il a d’abord vu sa teneur en plomb tétraéthyle (PTE) baisser de façon
progressive, avant qu’une directive européenne n’annonce, en 1998, la date de
sa mort : le 1er janvier 2000, plus aucune pompe ne devait distribuer de
“super”.
Utile pour le bon fonctionnement de nos moteurs, car supprimant les
détonations en maintenant un indice d’octane élevé, tout en protégeant les
sièges de soupapes contre le phénomène de récession, le PTE a été peu à peu
remplacé par des hydrocarbures cycliques, dits aromatiques. Ces substituts
présentaient toutefois la particularité d’être très nocifs pour l’homme. On
aurait donc remplacé un mal par un autre... Depuis 2000, les pompes qui
délivraient du super débitent un carburant sans plomb additive d’un complément
anti-récession à base de potassium. Mais ce nouveau carburant reste avant tout
du sans plomb, aux fortes propriétés détergentes et dissolvantes, qui dégrade
les caoutchoucs et décape nos réservoirs comme on n’avait jamais réussi à le
faire ! Depuis trois ans, les pétroliers ont toutefois réduit leur proportion,
et ces désagréments se font aujourd’hui moindres. En revanche les carburants
actuels ne supportent pas d’être conservés plusieurs mois au fond d’un
réservoir. Faites tourner vos moteurs !
 |
Malgré une récession plus ou moins rapide des sièges de soupapes, les
autos équipées d’un moteur à culasse alu avec sièges rapportés peuvent se
nourrir au SP 98, le SP 95 convenant pour sa part aux moteurs deux-temps. |
Quel carburant pour quelle auto ?
Essence Sans Plomb 95 et 98
Pour bien comprendre la différence entre ces deux
essences, il faut d’abord savoir quelle est la composition de ce produit.
Comme tout carburant, ces essences sont composées de différents hydrocarbures,
présents en doses diverses. Parmi eux, 20 à 30% d'alcanes. C'est au sein de
cette famille d'hydrocarbures que l'on trouve l'octane, un hydrocarbure saturé
de formule chimique C8H18.L'indice d'octane caractérise la capacité de
l'essence à résister à l'auto-allumage (dans un moteur à allumage commandé).
Une essence à indice d'octane élevé aura une bonne résistance à
l’auto-inflammation, cela signifie qu’elle ne s'enflammera qu’au contact de
l’étincelle de la bougie. En limitant ce qu’on appelle le cliquetis
(combustion incontrôlée), elle permet de préserver la performance et la
longévité du moteur.
Y a-t-il un risque à se
tromper d’essence ?
On sait qu’il peut être très nuisible pour
votre moteur de confondre l’essence et le diesel. Mais qu’en est-il d’une
confusion entre différents types d’essences ? Aujourd’hui, vous pouvez
seulement vous tromper entre l’essence Sans Plomb 95 et l’essence Sans Plomb
98. Or, ces deux carburants ne varient que par leur taux d’octane : la SP98
assure en principe une combustion plus optimale et protège mieux votre moteur.
Il n’y a donc pas de risque à confondre les deux produits.
Enfin, si vous utilisez encore un véhicule
prévu pour fonctionner à l’essence Super, l’essence SP98 sera toujours mieux
supportée.
Devant se satisfaire des seuls “sans plomb” distribués aujourd’hui, les
collectionneurs ont dû trouver des solutions pour pouvoir continuer à rouler.
Les possesseurs d’autos à culasse alu et sièges de soupapes rapportés peuvent,
si l’on en croit vos témoignages et les discours des pétroliers, utiliser du
sans plomb (de préférence SP 98, car préservant un indice d’octane
suffisamment élevé) sans dommages mécaniques. En effet, l’explication vient du
fameux “effet mémoire” : suite à une modification de leur structure
superficielle, une couche protectrice se formant par déposition du bromure de
plomb, les sièges de soupapes deviennent beaucoup plus résistants après une
utilisation prolongée au super plombé, et supportent ainsi le nouveau
carburant. Toutefois, le phénomène de récession n’est que retardé. En
revanche, ceux dont le moteur est “ouvert” ou en réfection, peuvent envisager
de convertir leur culasse au sans plomb. Une solution définitive ! Les
utilisateurs d’autos à culasse fonte sans sièges de soupapes rapportés n’ont,
pour leur part, pas d’autre alternative que d’utiliser un carburant additive
(sans plomb au potassium ou sans plomb 98 avec un additif approprié) pour
protéger leur moteur, même si une telle solution, plus coûteuse à l’usage, ne
peut être considérée que comme un pis-aller. Sachez également qu’il est
fortement déconseillé de mélanger deux additifs utilisant des bases
différentes.Pour les deux-temps, l’usage d’un carburant additif est inutile parce qu’il
n’y a pas de soupapes à lubrifier. De plus, ces moteurs étant moins sensibles
à l’indice d’octane, ne pas hésiter à employer du sans plomb 95. Surveillez
toutefois les joints, essentiels sur ces mécaniques, qui peuvent être
“attaqués” par le carburant sans plomb.
Faut-il donc
systématiquement choisir l’essence Sans Plomb 98 ?
A la lecture de ces quelques lignes, on
pourrait donc penser qu’il est préférable d’utiliser systématiquement de
l’essence Sans Plomb 98 dans son véhicule.. Ce n’est pas forcément le cas, car
le Sans Plomb 95 est adapté à tous les véhicules essences mis en circulation
à partir du mois de juillet 1991. Cela dit, il est clair que les véhicules aux
performances très élevées gagneront à utiliser de l’essence Sans Plomb 98.
Le gazole
La teneur en soufre du gazole est
également divisée par dix par rapport à la situation fin des années 90,
afin d'atteindre un niveau comparable à celui de l'essence et pour les mêmes
raisons.
Spécifications |
1998
|
2000
|
2005
|
Teneur en soufre max |
0,05%
|
0,035%
|
0,005%
|
le gazole est le carburant des moteurs diesel. Robustes et
économique,ceux-ci ont longtemps été considérer bruyants,polluants et
malodorants. Grâce aux progrès en matière de motorisation et de carburant,les
moteurs sont désormais aussi performants que les moteurs à essence. Aujourd'hui
plus d'un automobiliste sur trois utilisent le gazole, comme carburant.
Mais pourquoi le gasoil
sent-il si mauvais ?
Vous le savez si vous faites le plein de
carburant sur votre voiture diesel, le gasoil sent mauvais. A tel point qu’il
est souvent difficile de faire partir l’odeur. Mais pourquoi ce carburant dégage
une odeur si particulière ?
 
Au départ, le gasoil est un fioul léger,
obtenu par le raffinage du pétrole. Il est très proche du fioul domestique dans
sa composition chimique.
Le gasoil est évidemment produit à base d’hydrocarbures et on recense plus de
200 composés chimiques dans le gasoil. Son odeur est donc le résultat d’un
curieux cocktail.
Qu’est ce qui provoque cette odeur ?
On retrouve en effet dans la composition de ce carburant de quoi faire fuir
n’importe quelle personne disposant d’un nez. Parmi les responsables, le soufre.
Même si la teneur en soufre a été largement réduite au fil des années dans le
gasoil, il demeure le principal responsable de la mauvaise odeur de ce
carburant.
Depuis le 1er janvier 2020, sa teneur dans le gasoil est en effet passé de 500 à 350
ppm pour le gasoil vendu en France. On retrouve également des composés
naphténiques ainsi que des composés azotés.
"Un cocktail de saveurs"
Si ces composés ne vous disent rien, sachez que l’on retrouve les composés
soufrés dans les oeufs pourris par exemple.
Les composés naphténiques rappelleront à certaines personnes la naphtaline
utilisée comme anti-mites dans les placards de nos grand-parents.
Pour ce qui est des composés azotés, il s’agit de l’odeur que l’on peut
retrouver dans un poisson avarié.
Imaginez maintenant un mélange d’oeuf pourri, de naphtaline et de poisson avarié
et vous comprenez pourquoi l’odeur de gasoil reste sur vos doigts après avoir
fait le plein de votre auto.
Il y a de l’espoir.
Avec la diminution de la part de soufre dans le gasoil, l’odeur de ce carburant
a nettement diminuée depuis les années 2000.
Aujourd’hui l’utilisation d’huiles végétales incorporées dans le biodiesel par
exemple, réduit d’autant l’odeur de ce carburant.
Le GPL
Une conduite souple et silencieuse.
Le Gaz de Pétrole Liquéfié est un mélange à 50/50 de butane et de propane qui
possède un indice d'octane élevé : garantie d'un haut niveau de performance et
d'un confort de conduite absolu.

Un orifice d'emplissage spécifique. L'approvisionnement en GPL
carburant est comparable à l'approvisionnement en gazole ou super, si ce n'est
la liaison étanche entre le pistolet et l'orifice d'emplissage. Un réservoir
spécial. Conforme à un prototype homologué par l'UTA après une série de tests.
Le commutateur carburants, Il comporte 2 positions (gaz, super carburant). Un
simple geste suffit pour passer d'un carburant à l'autre. La jauge reliée au
tableau de bord indique le niveau de carburant en cours d'utilisation (gaz ou
super carburant). Le vaporisateur détendeur, Cet appareil assure la vaporisation,
la détente et la régulation de la pression du gaz vers le moteur. Des
électrovannes elles permettent l'alimentation alternée en GPL carburant ou super
carburant. Elles ont une fonction sécurité en fermant les arrivées de carburant
lors de l'arrêt du moteur avec coupure de contact ou non.
Le GPL (Gaz de
Pétrole Liquéfié )
est un mélange de butane et de propane. L'utilisation du GPL par des
véhicules existants (moteurs à essence uniquement) nécessite l'installation
d'un kit d'adaptation et d'un réservoir spécial. Cette opération délicate
doit impérativement être réalisée par un professionnel agréé. Aujourd'hui
les principaux constructeurs automobiles proposent des véhicules équipés
d'origine en bi-carburation.Dans tous les cas, il est possible de repasser à
une utilisation essence au moyen d'un interrupteur directement accessible
par le conducteur.
Les additifs pour les
carburants
Il n'existe aucune
obligation concernant l'incorporation d'additifs, les compagnies pétrolières
sont donc libres d'en ajouter ou non à leurs carburants.
Un additif est un composé chimique que l'on incorpore à
un carburant afin d'en améliorer les propriétés.
Il existe différents types d'additifs ayant chacun une
fonction précise, leur efficacité varie en fonction des composants et du
dosage. Non seulement certains distributeurs n'incorporent pas
d'additifs dans leurs carburants, mais chaque pétrolier développe ou achète
ses propres additifs. Ainsi, pour un même type de carburant des différences
peuvent exister d'une marque à l'autre.

Les
principaux additifs pour les carburants sont pour les moteurs à essence:
Détergents |
Les détergents servent à maintenir ou à
rétablir la propreté des systèmes d'alimentation en carburant des
moteurs. |
Anti-oxydants |
Les anti-oxydants garantissent la
stabilité au stockage et évitent la formation de sédiments dans les
cuves et les réservoirs. |
Anti-corrosion |
L'anti-corrosion sert à protéger les
organes du moteur des risques éventuels de rouille ou de corrosion. |
Désémulsifiants |
Le désémulsifiant élimine les risques
éventuels liés à l'introduction accidentelle d'eau dans les carburants. |
Anti-récession |
L'anti-récession prévient les risque
d'usure des sièges de soupapes des moteurs de technologie ancienne
conçus à l'origine pour fonctionner au super plombé. |
Ré-odorant |
Le ré-odorant apporte une odeur agréable
immédiate et durable qui personnalise et identifie le carburant en
neutralisant les mauvaises odeurs. |

Les principaux additifs
pour les carburants sont pour les moteurs Diesel:
Détergents |
Les détergents servent à maintenir ou à rétablir la
propreté des systèmes d'injection. |
Désémulsifiants |
Le désémulsifiant élimine les risques éventuels liés
à l'introduction accidentelle d'eau dans les carburants. |
Anti-mousse |
Les anti-mousse permet un remplissage complet et
rapide des réservoirs sans débordement. |
Anti-corrosion |
L'anti-corrosion sert à protéger les organes du
moteur des risques éventuels de rouille ou de corrosion. |
Le pro-cétane |
Le pro-cétane facillite l'auto-inflammation du gazole
en augmentant l'indice de cétane. |
Tenue à froid |
Les additifs de tenue à froid modifient le processus
de cristallisation des paraffines et permettent l'utilisation du gazole
en saison très froide. |
Lubrifiance |
Les additifs de lubrifiance empêchent le grippage des
pompes à injection. |
Ré-odorant |
Le ré-odorant apporte une odeur agréable immédiate et
durable qui personnalise et identifie le carburant en neutralisant les
mauvaises odeurs. |
L’AdBlue, qu’est-ce que c’est ?
Devenu indispensable sur les diesel modernes, avec
l’entrée en vigueur de la norme Euro 6, l’AdBlue est une solution
liquide envoyée dans le tuyau d’échappement en amont du SCR (Selective
Catalytic Reduction).
Ce pot d’échappement catalytique permet, grâce à l’injection d’AdBlue,
de transformer les oxydes d’azote polluants présents dans les gaz
d’échappement en vapeur d’eau et en azote, deux composants inoffensifs.
Quand faire le plein d’AdBlue ?
L’AdBlue® est une solution aqueuse composée à 32,5% d’urée et à 67,5% d’eau déminéralisée.
AdBlue® est utilisée par les véhicules équipés de la technologie SCR
(Réduction Catalytique Sélective) tels que les poids-lourds, les bus,
ou encore les bennes à ordures et les VL. Son utilisation permet de
transformer 85% des polluants (oxydes d’azotes, appelés NOx) en vapeur
d’eau et en azote inoffensif.

Quand le niveau de votre réservoir d’AdBlue se rapproche de la limite
minimum, une alerte se manifeste sur votre tableau de bord.
Sur les Peugeot ou Citroën cela se manifeste par un voyant “UREA”. Dans
les autos du groupe Volkswagen, c’est une pompe à essence qui
s’affiche, en noir, orange puis rouge, pour manifester le caractère
urgent du remplissage.
Cette alerte se manifeste, selon les véhicules entre 600 et 2.500 km
avant l’échéance. Pas de panique, vous aurez la possibilité de
ravitailler à temps.
Comment faire le plein d’AdBlue ?
L’AdBlue se trouve en station service, en supermarché ou en centre
auto. De plus en plus de stations le proposent directement à la pompe
mais leur débit élevé est plus adapté aux poids lourd.
Pour faire le plein, il est conseillé d’utiliser des gants ainsi qu’un bec verseur, en cas d’achat en bidon. En effet, l’ammoniaque contenu dans sa composition ne fait pas bon ménage avec la peau. En cas de contact avec la peau ou les yeux, rincez abondamment.
Sur les premiers modèles, on trouvait l’orifice de remplissage d’AdBlue
dans le coffre, ou sous le capot moteur. Désormais, l’entrée du
réservoir est en général placée derrière la trappe à carburant, à côté
du réservoir de gazole. Une solution plus pratique pour l’utilisateur,
mais qui peut provoquer des erreurs...
J’ai mis de l’AdBlue dans le réservoir de gasoil
L’AdBlue n’est, en aucun cas à
injecter dans le réservoir de carburant. Il y a un second réservoir
dédié à ce liquide. Si vous avez commis l’erreur de mettre de l’AdBlue
dans le réservoir Diesel, ne démarrez surtout pas! Il suffira de
vidanger le réservoir, ce qui vous coûtera aux alentours de 200 € de
main d’oeuvre.
Si vous démarrez votre moteur avec de l’AdBlue dans le réservoir à
gasoil, la facture sera beaucoup plus élevée. Le liquide va pénétrer
dans le mauvais système, entraînant de coûteuses réparations.
En attaquant les métaux ou matériaux présents dans le système
d’injection et le moteur, l’AdBlue risque fort de tout détruire sur son
passage, pouvant entraîner le remplacement de tout ou partie du moteur.Comptez au minimum 15 heures de main d’œuvre, plus le remplacement des
pièces, pour une facture totale de minimum 3.000 €, pouvant évidemment
enfler selon les modèles.
J’ai mis du gasoil dans le réservoir d’AdBlue
Le réservoir d'Adblue a une ouverture plus petite que l'embout de la pompe à gazole.
Sachez néanmoins que la moindre goutte de diesel pollue jusqu’à 20
litres d’AdBlue, ce qui perturbera le fonctionnement de votre voiture.
Si vous remplissez des bidons avec de l’AdBlue, soyez attentifs à la
propreté du contenant.
La composition de l’AdBlue est très pure et le système SCR ne tolère pas la présence d’un autre liquide ou d’impuretés.
Le moteur thermique est-il vraiment
mort ?
On en parle de plus en plus et
l’assemblée nationale a voté une loi pour interdire la vente des véhicules
thermiques en 2040. Mais que signifie “fin des véhicules thermiques” ? Les
véhicules essence ou diesel seront-ils réellement interdits ? Ces mesures
concernent-elles les véhicules hybrides ?
La plupart des grands pays industrialisés a
mis en place, ou souhaite le faire, une politique d’interdiction des
véhicules roulant aux énergies issues du pétrole, avec un calendrier.En
France, l'Assemblée Nationale a voté la fin de la commercialisation des
véhicules à moteur essence, diesel ou fonctionnant au gaz naturel en 2040.
Ce qui n’empêche pas certaines
agglomérations, comme Paris, d'annoncer la fin du Diesel en 2024 ou de
l’essence en 2030.Mais en quoi ça consiste ?
Les véhicules essence et Diesel
seront-ils vraiment interdits ?
Seront interdits les véhicules fonctionnant
au pétrole. Sont donc concernés les essence et Diesel. Cette loi,
interdirait également, dans l’état actuel des choses de revendre un véhicule
Diesel ou essence d’occasion.
Un automobiliste qui achèterait un Diesel
ou essence en 2025, n’aura plus le droit de le vendre d’occasion. Même si,
d’ici là les lois peuvent changer, on se dirige vers une véritable
révolution. Mais ce changement concerne-t-il les hybrides ?
Les hybrides aussi ?

Pour l'instant le réseau permettant de
recharger les voitures électriques n'est pas encore assez développé.
Si la situation des hybrides a également
été sujette à débat au moment du vote de la loi, un amendement a finalement
scellé leur sort. Comme pour n’importe quelle voiture fonctionnant au sans
plomb ou au Diesel, il sera impossible de s’acheter un véhicule hybride en
2040 en France. Même si ces véhicules disposent d’une batterie, ils utilisent
toujours un moteur thermique classique, et celui-ci consomme du pétrole.
Mais est-ce vraiment possible ?
Une ambition réalisable
?
Ces interdictions qui voient le jour dans tous les pays
ne sont pas sans poser des questions. Aujourd’hui plus de 90% des voitures
vendues en hexagone roulent avec un moteur thermique seul, le reste étant
en grande partie des véhicules hybrides, également condamnés. Les
véhicules 100% électriques, malgré une explosion des ventes, ne
représentent en 2020 que 6,16% des immatriculations. Si les progrès sont
réels en termes d’autonomie et de prix, les VE sont loin de répondre aux
besoins de l’ensemble de la population, sans parler du réseau de charge
préhistorique en France. Une réalité qui pousse les constructeurs à se
lancer dans une électrification massive de leurs gammes.
Les carburants de synthèse
pourraient-ils sauver le moteurs thermique ?
Malgré tout cela, piston et soupape n’ont peut-être pas
dit leur dernier mot. Certains équipementiers ou constructeurs imaginent un
futur pour les moteurs thermiques grâce aux “carburants non-pétroliers” ou
“carburants de synthèse”.Ce procédé, consiste à combiner du carbone obtenu à
partir de CO2 et de l’hydrogène. Il permet de produire aussi bien de
l’essence, du gasoil, du gaz ou du kérosène.On pourrait également les
mélanger avec des agrocarburants comme l'éthanol.Une technologie qui
permettrait de respecter la loi et l’environnement, tout en continuant à
rouler avec des voitures anciennes par exemple.
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