La panne sèche et après ?
Le sujet de discussion numéro
1 au monde est le prix élevé de l'essence et du gas-oil. Le facteur premier
affectant l'économie d'une nation, d'un état, d'une ville, ou même d'une
famille, est le prix du carburant. Les familles réduisent leurs dépenses sur
l'achat de nouveaux produits parce que leurs budgets sont affectés par les
augmentations incessantes des prix à la pompe. Les vols coûtent plus chers à
cause de la « surtaxe du carburant » laquelle grève le prix du billet, forçant
ainsi certaines personnes à remettre à plutard leur voyage jusqu'à chez leur
(grand-mère), ou encore à différer leurs vacances. Les entreprises souffrent
également parce que les prix de ventes augmentent avec le coût de carburant… Les
municipalités sont confrontées aux mêmes problèmes...
"Quelle date pour le déclin
de la production mondiale du Pétrole ?"
Les réserves mondiales ne sont
pas aussi élevées qu'on l'imaginait,un nombre croissant de pays voient leur
production entrer en déclin. Quand va se situer le pic de production mondial de
pétrole ???
La flambée des prix des
carburants au cours de l'année 2005 a une nouvelle fois inquiété le monde.
Qui peut affirmer que le parc
automobile,encore sous-développé à l'échelle mondiale ne va pas exploser?
Aujourd'hui, personne ne peut
encore déterminer les réserves mondiales des principales ressources énergétique.
Il est question de 40ans pour
le pétrole(1050 milliards de barils)70 ans pour le gaz et 230 ans pour le
charbon.
"Sur la voie de l'exellence"
Il faut également intégrer
d'autres critères comme le réchauffement de la planète. A l'heure ou l'Union
Européenne prend des mesures destinées à freiner le réchauffement climatique et
à diminuer la pollution de l'air le diesel se généralise en Europe.
"Il faut commercialiser des
carburants de plus en plus respectueux de l'environnement."
La voiture électrique

Oubliez pistons, boites de vitesse et
courroies : la voiture électrique n’a rien de tout cela. Ces véhicules ont un
fonctionnement bien plus simple qu’une voiture diesel ou essence.
Automobile-Propre vous explique en détail leur mécanique.
En apparence, une voiture électrique ressemble généralement à n’importe quel
autre véhicule. Pour apercevoir les différences, il faut jeter un œil sous le
capot et sous le plancher. A la place d’un moteur à explosion utilisant la
chaleur comme énergie, elle utilise de l’électricité. Pour comprendre pas-à-pas
le fonctionnement d’une voiture électrique, nous allons suivre le trajet de
l’électricité, du réseau jusqu’à la roue.
La recharge
Tout commence par la recharge. Pour faire le plein, une
voiture électrique doit être branchée sur une prise ou une borne de recharge. Le
branchement se fait à travers un câble doté de connecteurs appropriés. Il en
existe plusieurs, correspondant au mode de recharge souhaité. Pour la recharge à
domicile, au travail ou sur les petites bornes publiques, on utilise
généralement son propre câble avec connecteurs « type 2 ». Sur les bornes
rapides, le câble est attaché et propose deux standards : le « Combo CCS »
européen et le « Chademo » japonais. Si cela peut paraître compliqué au premier
abord, c’est en réalité plus simple une fois habitué. Il n’y a aucun risque
d’erreur : les connecteurs n’ont pas la même forme et ne peuvent donc pas
s’enficher dans la mauvaise prise.Une fois la connexion effectuée, le courant
électrique alternatif (AC) qui circule dans le réseau de distribution chemine le
long du câble connecté à la voiture. Celle-ci procède à une série de
vérifications via son ordinateur de bord. Elle s’assure notamment que le courant
est de bonne qualité, bien configuré et que la phase de terre est suffisante
pour garantir une recharge en toute sécurité. Si tout est conforme, la voiture
autorise l’électricité à traverser un premier élément embarqué :
Le convertisseur
Cet organe transforme le courant alternatif du réseau en courant continu (DC).
En effet, les batteries ne peuvent stocker l’énergie que sous forme de courant
continu. Pour éviter cette étape et recharger plus rapidement, certaines bornes
convertissent elles-mêmes l’électricité pour injecter directement du courant
continu dans la batterie. Il s’agit des bornes dites de « recharge rapide » et «
ultra-rapides » DC comme celles que l’on peut trouver sur les stations
d’autoroute. Très coûteuses et volumineuses, ces bornes ne peuvent actuellement
pas être installées chez un particulier.

La batterie
Dans la batterie, le courant se répartit sur les milliers de cellules qui la
composent. Elles se présentent sous forme de petites piles ou de poches
assemblées les unes aux autres. La quantité d’énergie stockable par la batterie
s’exprime en kilowattheure (kWh), équivalent au « litre » d’un réservoir de
carburant et le débit d’électricité délivré s’exprime en kilowatt « kW ». Un
exemple pour comprendre : une batterie de 50 kWh qui recharge à une puissance de
10 kW peut recharger en environ 5 heures. Pourquoi « environ » ? Parce-qu’au-delà
de 80%, les batteries réduisent automatiquement la vitesse de recharge. Comme
une bouteille d’eau que l’on remplit au robinet, il faut diminuer le débit pour
éviter d’éclabousser.Le courant stocké dans la batterie est ensuite dirigé vers
un ou plusieurs moteurs électriques. Son fonctionnement est très simple : sous
l’action d’un champ magnétique généré dans le stator, le rotor du moteur tourne.
Il peut transmettre son mouvement aux roues directement ou à travers un
réducteur à un seul rapport pour optimiser sa vitesse de rotation.
Transmission
Ainsi, la voiture électrique est dépourvue de boite de
vitesse. Elle est inutile car un moteur électrique est capable de fonctionner
sans problème jusqu’à plusieurs dizaines de milliers de tours par minute. Il
fournit directement la rotation contrairement à un moteur thermique qui doit
convertir le mouvement rectiligne des pistons en mouvement circulaire.
Logiquement, il y a beaucoup moins de pièces en mouvement dans une voiture
électrique que dans un véhicule thermique. Elle n’a pas besoin d’huile pour son
moteur, est dépourvue de courroie de distribution et nécessite donc bien moins
d’entretien.

Freinage régénératif
Autre avantage pour les véhicules à batterie : ils peuvent générer de
l’électricité. En effet, lorsqu’un moteur électrique tourne « dans le vide »
sans être alimenté en courant, il en fabrique. Cela arrive à chaque fois que
l’on retire le pied de la pédale d’accélérateur ou que l’on freine. L’énergie
récupérée est ainsi directement injectée dans la batterie.La plupart des modèles
récents de voitures électriques proposent même des modes permettant de choisir
la puissance de ce frein régénératif. Réglé au maximum, il freine fortement le
véhicule sans solliciter les disques et plaquettes tout en économisant quelques
kilomètres d’autonomie. A bord des voitures thermiques, cette énergie est tout
simplement gaspillée et accélère l’usure du système de freinage.
La panne
La panne technique est donc plus rare sur les voitures électriques. Il peut
cependant arriver de se retrouver en panne d’énergie, après une mauvaise
anticipation du conducteur comme à bord d’une voiture essence ou diesel. Dans ce
cas, le véhicule alerte à l’avance du niveau de batterie faible, généralement
entre 5 et 10 % restants. Un ou plusieurs messages s’affichent sur le tableau de
bord ou l’écran central et mettent en garde l’utilisateur. Il est possible de
rouler 20 à 50 km supplémentaires selon les modèles avant de rejoindre un point
de charge. Au-delà, la voiture commence à ralentir progressivement en réduisant
la puissance du moteur. D’autres signaux intiment fermement au conducteur de
trouver un parking pour s’arrêter. Puis en toute fin de batterie, un mode «
tortue » s’enclenche et ne permet plus de dépasser un dizaine de km/h. Il faut
impérativement se garer avant l’arrêt complet.

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